Le principe
Le terme « kakémono », qui peut s’écrire avec ou sans accent : il signifie littéralement « objet suspendu » en japonais. Il désigne traditionnellement des œuvres d’art, sous forme de rouleaux destinés à être accrochés à un mur ou à un pilier, notamment lors de cérémonies religieuses bouddhistes. Par analogie, le mot kakémono est aujourd’hui utilisé dans le vocabulaire commercial pour faire référence aux affiches souples enroulables, également appelées bannières (banner), enrouleurs (roll-up) ou encore totems. Le kakémono comprend généralement une armature démontable et autoportante permettant de tendre la toile. Il s’installe donc rapidement et à même le sol grâce à sa structure mobile. C’est pourquoi il est très apprécié dans le monde de la communication et du commerce. Certains modèles, plus légers, sont conçus pour être suspendus au plafond. Ainsi, le kakémono est fréquemment utilisé comme affichage marketing dans le cadre de la Publicité sur le Lieu de Vente (PLV), comme outil de communication lors d’expositions ou encore comme support pour une présentation orale. En effet, il est particulièrement adapté pour les affichages temporaires car il peut être mis en place, déplacé ou enlevé en seulement quelques minutes. Il ne nécessite aucun entretien particulier et peut être rangé dans une housse de protection pour le transporter facilement et éviter toute détérioration pendant le stockage.
Les différents types de kakémonos
Le kakémono se décline sous de nombreuses formes, avec différentes matières, plusieurs types de structures et des dimensions variées. Bien souvent, les kakémonos sont destinés à un usage exclusivement intérieur, mais certains sont également adaptés à une installation extérieure, avec des matériaux qui résistent aux variations de température, aux UV, à la pluie, au vent… Il existe trois grandes catégories de kakémonos : les kakémonos simples à suspendre, les kakémonos à fixer sur une structure autoportante indépendante (banners) et les kakémonos avec un enrouleur intégré et une armature complémentaire (roll-up). Différents systèmes sont disponibles pour la fixation de l’affichage sur la structure : les œillets qui se placent dans des crochets, les clips et les adhésifs. La structure du support est elle aussi variable. Il peut s’agir de deux tiges rigides : la première est horizontale, disposée au sol : elle accueille la seconde qui se fixe également en haut de la bannière afin de maintenir l’affichage à la verticale. C’est pourquoi on parle alors de L-banner. Le deuxième type d’armature est constitué de baguettes formant une croix au dos de la toile, et d’une baguette de support qui s’appuie sur le sol : ce sont les X-banner. Différentes alternatives mixtes existent également sur le marché. Enfin, certains kakémonos autoportants disposent d’un pied plus large et plus lourd, afin d’améliorer leur résistance au vent. Parfois, le pied comporte un réservoir à remplir avec de l’eau ou du sable pour assurer une bonne stabilité de l’ensemble.
Les caractéristiques techniques
Les caractéristiques communes à tous les kakémonos sont le faible encombrement et la facilité d’assemblage. Il en existe de toutes les tailles, à partir de 60 cm de largeur par 1,50 m de hauteur jusqu’à 1 m de largeur par 2 m de hauteur, voire même au-delà pour des applications spécifiques. Les tubes qui composent la structure sont généralement emboîtables et/ou télescopiques: ils sont souvent en aluminium, mais il existe également des modèles en bambou ou en plastique. Ainsi, un kakémono de taille moyenne pèse seulement quelques kilogrammes (entre 2 et 5 kg environ) et une fois rangé, il occupe souvent moins de 20 cm de hauteur et de largeur, pour une longueur d’environ 1 m. Les bannières d’affichage existent en différentes épaisseurs, elles sont constituées de toile enduite ou, plus souvent, de PVC. Les kakémonos bénéficient généralement d’une longévité de plusieurs années. Le succès de cet outil publicitaire s’explique également par son prix particulièrement attractif : on trouve des petits modèles à partir d’une trentaine d’euros hors taxes.
